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une première mondiale
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une première mondiale
Arctique : Une première mondiale sur le passage du Nord-Ouest
Lundi 17 juin 2013 à 10h51
Ce lundi commence le stand-by de Charles Hedrich en Alaska. L’aventurier s’apprête à rejoindre le Groenland à la rame par le passage du Nord-Ouest, soit 7.000 kilomètres sans traîner en chemin pour ne pas être piégé par le retour des glaces.
Crédits photo: Respectons la terre
Moins de six mois après son aller-retour à la rame sur l’Atlantique, l’aventurier insatiable repart pour un nouveau défi. « C’est assez naturel, assure Charles Hedrich. J’aurais pu tenter plus d’aventures si j’avais eu les moyens financiers. Cette fois-ci, je les avais donc je ne me suis même pas posé la question et je me suis préparé pour ce nouveau défi. » Charles Hedrich embarque sur le bateau de Thomas Bonnier qui avait dû renoncer à cette première mondiale en 2010, faute de pouvoir s’extirper du passage avant le retour des glaces. « Je sais que cela peut arriver mais tout ce que je risque c’est de devoir être évacué avant l’arrivée et de laisser le bateau sur place, observe Charles Hedrich. Je ne serai jamais loin de la côte. » Le rameur des glaces adopté par Charles Hedrich mesure 6.80 mètres de long et pèse 190 kilos à vide pour être ponctuellement traîné à pieds sur les obstacles de glace. L’embarcation ne sera pas chargée de nourriture pour l’ensemble de l’expédition car l’aventurier est bien décidé à acheter de la viande séchée et autres produits locaux dans les différentes coopératives croisées en chemin.
Une course contre la montre
Pour partir, Charles Hedrich attend des vents portants, de faible intensité. « Il semblerait que les conditions soient bonnes ce mardi ou ce mercredi », nous a-t-il expliqué avant de monter dans l’avion pour l’Alaska. « Je sais que je ne dois pas attendre la fenêtre météo parfaite pour ne pas traîner en chemin donc je vais rapidement me lancer. » La course contre la montre de trois mois et demi – le temps de l’été arctique – sera alors enclenchée. « Pour les premiers jours de navigation, jusqu’à la pointe nord de l’Alaska, il n’y aura normalement pas de banquise, détaille Charles Hedrich. Cela devrait se tendre à la pointe Barrow avec des courants de marée qui vont compliquer la donne. Dans ces régions, il est très compliqué d’anticiper les conditions climatiques, que nous connaissons uniquement par des témoignages et des images satellites, précise Charles Hedrich. La force et le sens des courants sont incertains. Ainsi, la veine d’un courant peut faire de quelques mètres à plusieurs kilomètres. » Puis viendra le temps des pointes de vitesse avec des lagunes, pas trop de glace, et des mers intérieures plus dociles. « Nous n’avons pas encore déterminé le tracé exact de l’ensemble du parcours car nous avons plusieurs options possibles en fonction de la présence des glaces, explique Charles Hedrich. L'aventurier travaille avec un expert en météo océanique, Michel Meulnet. « Si les glaces sont peu présentes, nous pourrions réduire notre route à 5.000 kilomètres en choisissant de couper davantage le fromage. » Enfin, pour gagner en vitesse et arriver avant la fin septembre, l’aventurier pourra être accompagné par un second rameur sur les deux-tiers du parcours. Ses fils et son complice Arnaud Tortel, avec lequel il a passé 62 jours entre Pôle Nord et Groenland en 2009, sont prêts pour l’aventure. Lors des jours en solo, Charles Hedrich s’est entraîné pour ramer 16 heures d’affilée, avec des pointes de vitesse à trois nœuds. Charles Hedrich ne concède qu’une mauvaise surprise lors de son entraînement sur le rameur des glaces : il ne se retourne pas facilement en cas de chavirage. « Mon embarcation pour l’Atlantique revenait seule et vite à l’endroit, explique-t-il. C’était un impératif pour cette double transatlantique.Celle-ci reste plus ou moins sur la tranche et je dois sortir du bateau pour la remettre à l’endroit. Mais en principe, je ne devrais pas rencontrer de grosse dépression et sinon je me mettrai à l’abri à terre. » A 55 ans, Charles Hedrich est serein, fidèle à son habitude de ne pas s'inquiéter avant le départ.
Lundi 17 juin 2013 à 10h51
Ce lundi commence le stand-by de Charles Hedrich en Alaska. L’aventurier s’apprête à rejoindre le Groenland à la rame par le passage du Nord-Ouest, soit 7.000 kilomètres sans traîner en chemin pour ne pas être piégé par le retour des glaces.
Crédits photo: Respectons la terre
Moins de six mois après son aller-retour à la rame sur l’Atlantique, l’aventurier insatiable repart pour un nouveau défi. « C’est assez naturel, assure Charles Hedrich. J’aurais pu tenter plus d’aventures si j’avais eu les moyens financiers. Cette fois-ci, je les avais donc je ne me suis même pas posé la question et je me suis préparé pour ce nouveau défi. » Charles Hedrich embarque sur le bateau de Thomas Bonnier qui avait dû renoncer à cette première mondiale en 2010, faute de pouvoir s’extirper du passage avant le retour des glaces. « Je sais que cela peut arriver mais tout ce que je risque c’est de devoir être évacué avant l’arrivée et de laisser le bateau sur place, observe Charles Hedrich. Je ne serai jamais loin de la côte. » Le rameur des glaces adopté par Charles Hedrich mesure 6.80 mètres de long et pèse 190 kilos à vide pour être ponctuellement traîné à pieds sur les obstacles de glace. L’embarcation ne sera pas chargée de nourriture pour l’ensemble de l’expédition car l’aventurier est bien décidé à acheter de la viande séchée et autres produits locaux dans les différentes coopératives croisées en chemin.
Une course contre la montre
Pour partir, Charles Hedrich attend des vents portants, de faible intensité. « Il semblerait que les conditions soient bonnes ce mardi ou ce mercredi », nous a-t-il expliqué avant de monter dans l’avion pour l’Alaska. « Je sais que je ne dois pas attendre la fenêtre météo parfaite pour ne pas traîner en chemin donc je vais rapidement me lancer. » La course contre la montre de trois mois et demi – le temps de l’été arctique – sera alors enclenchée. « Pour les premiers jours de navigation, jusqu’à la pointe nord de l’Alaska, il n’y aura normalement pas de banquise, détaille Charles Hedrich. Cela devrait se tendre à la pointe Barrow avec des courants de marée qui vont compliquer la donne. Dans ces régions, il est très compliqué d’anticiper les conditions climatiques, que nous connaissons uniquement par des témoignages et des images satellites, précise Charles Hedrich. La force et le sens des courants sont incertains. Ainsi, la veine d’un courant peut faire de quelques mètres à plusieurs kilomètres. » Puis viendra le temps des pointes de vitesse avec des lagunes, pas trop de glace, et des mers intérieures plus dociles. « Nous n’avons pas encore déterminé le tracé exact de l’ensemble du parcours car nous avons plusieurs options possibles en fonction de la présence des glaces, explique Charles Hedrich. L'aventurier travaille avec un expert en météo océanique, Michel Meulnet. « Si les glaces sont peu présentes, nous pourrions réduire notre route à 5.000 kilomètres en choisissant de couper davantage le fromage. » Enfin, pour gagner en vitesse et arriver avant la fin septembre, l’aventurier pourra être accompagné par un second rameur sur les deux-tiers du parcours. Ses fils et son complice Arnaud Tortel, avec lequel il a passé 62 jours entre Pôle Nord et Groenland en 2009, sont prêts pour l’aventure. Lors des jours en solo, Charles Hedrich s’est entraîné pour ramer 16 heures d’affilée, avec des pointes de vitesse à trois nœuds. Charles Hedrich ne concède qu’une mauvaise surprise lors de son entraînement sur le rameur des glaces : il ne se retourne pas facilement en cas de chavirage. « Mon embarcation pour l’Atlantique revenait seule et vite à l’endroit, explique-t-il. C’était un impératif pour cette double transatlantique.Celle-ci reste plus ou moins sur la tranche et je dois sortir du bateau pour la remettre à l’endroit. Mais en principe, je ne devrais pas rencontrer de grosse dépression et sinon je me mettrai à l’abri à terre. » A 55 ans, Charles Hedrich est serein, fidèle à son habitude de ne pas s'inquiéter avant le départ.
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